Comment Arrêter D’être Paresseux : Une Plongée Brutale Dans Vos Excuses (Et Comment Les Éteindre Une Bonne Fois Pour Toutes).
Il y a des matins – oui, même ceux avec le chant idiot des moineaux et le café brûlant entre les doigts – où comment arrêter d’être paresseux devient une prière silencieuse. Et vous la répétez, encore et encore, comme un mantra désespéré coincé entre votre réveil snoozé pour la troisième fois et le rendez-vous que vous venez d’annuler « par fatigue ». Mais est-ce vraiment de la fatigue ? Ou autre chose… plus sournois, peut-être.
Je vous préviens : ça ne sera pas joli.
Tout part en vrille avant même que vous commenciez.
Un jour, je suis resté 4 heures devant une feuille blanche à « travailler sur un projet« . C’était un mardi. Ou un jeudi ? Peu importe – j’ai rien foutu. Rien. Nada. Et pourtant, j’étais épuisé, comme si mon cerveau avait couru un marathon dans un désert émotionnel.
Ce n’est pas juste de la flemme. C’est une tempête de micro-décisions jamais prises, d’attentes qu’on ne comprend même pas, et de tâches qui ressemblent à des montagnes russes sans ceinture de sécurité. (Oui, c’est flippant.)
S’arracher de l’inertie, c’est comme décoller d’un canapé en béton mouillé.
Alors, on fait quoi ? On se flagelle ? On cherche une méthode miracle sur TikTok entre deux vidéos de chats jouant du piano ? Pas exactement.
Voici ce que j’ai appris à force de rater des choses importantes et de me sentir comme une vieille chaussette oubliée sous le lit.
D’abord : arrêtez de vous mentir sur vos raisons.
Les « je suis trop fatigué », « je ne sais pas par où commencer », « je travaille mieux sous pression » — tout ça, c’est du vernis. Parfois, c’est vrai. Mais souvent, c’est un mécanisme de défense bien huilé.
Et franchement, y’a un peu de confort à rester coincé dans l’attente. L’attente de… je sais pas. Une révélation divine ? L’inspiration ? (Spoiler : elle vient rarement.)
Reconfigurer votre esprit comme un vieux Nokia 3310.
Imaginez votre cerveau comme un téléphone des années 2000. Plein de vieilles applis (habitudes), des messages inutiles (pensées parasites), et une batterie qui clignote déjà à midi. Il est temps de réinitialiser — pas tout, juste les trucs qui vous plantent.
Comment ? Une routine à la fois.
Je dis pas de devenir moine. Mais au moins, faites semblant 15 minutes par jour. Le cerveau adore les repères. Le cerveau est un animal de compagnie bizarre — donnez-lui des rituels et il vous fout la paix. Exemples ? Un café en marchant. Une to-do list griffonnée à la main. 3 minutes de respiration (non, ce n’est pas ringard). Tout compte.
Les petits chocs changent les grandes inerties.
Faut pas attendre une éruption volcanique émotionnelle pour changer. Le vrai « déclic », c’est souvent un détail.
Genre : ranger votre bureau. Dire non à une demande idiote. Éteindre les notifs WhatsApp. (Sérieusement, ces notifs détruisent des carrières entières.)
Et si vous ratez ? Tant mieux. Ratez vite. Réajustez. Recommencez. L’échec est une version bêta de votre futur vous.
Des techniques simples, mais qui piquent.
- Objectifs miniatures : une tâche ridicule genre « ouvrir le fichier ». C’est pas sexy, mais ça marche.
- Pomodoro modifié : 17 min de boulot, 7 de pause. Parce que 25 c’est trop long quand t’as l’âme en vrac.
- Récompense prématurée : si t’as commencé, t’as déjà gagné un truc. Genre un carré de chocolat. Ou un TikTok — mais un seul, hein.
Flash info : la motivation est surestimée.
Juin 2025. Vous pensez encore que vous devez être « motivé » pour bouger ? Non. C’est comme attendre d’avoir faim pour cuisiner. Parfois faut juste commencer — l’appétit vient après. (Ma grand-mère disait ça. Elle avait raison.)
Et puis… parfois, on a juste peur.
Pas de l’échec. Mais du succès. Oui. Ça fait bizarre à dire, non ? Genre, si je deviens cette personne ultra-productive… est-ce que je dois abandonner celle que je suis aujourd’hui ? Cette personne qui est froid, qui rêve, qui procrastine avec grâce ?
Pas nécessairement.
L’illusion de la paresse : ce n’est pas vous, c’est l’algorithme.
Votre cerveau, dopé à l’instantané — Netflix, scroll, likes — il veut pas souffrir. Et pourtant, il a soif d’effort. Le bon effort. Celui qui vous étire, vous gratte de l’intérieur. Celui qui rend votre dimanche soir supportable.
Questions absurdes mais vraies (FAQ style).
Pourquoi j’ai de l’énergie pour regarder 3 saisons de série mais pas pour faire la vaisselle ?
Parce que la dopamine est une traîtresse. Elle préfère l’illusion de la récompense immédiate.
Comment arrêter d’être paresseux sans devenir un robot ?
Commencez petit, gardez vos failles, et construisez autour. Soyez humain. Mais un humain qui avance, même à cloche-pied.
Je me sens coupable de ne rien faire. Ça aide ?
Pas du tout. La culpabilité est un carburant toxique. Changez-la en curiosité. « Tiens, pourquoi j’ai pas bougé aujourd’hui ? »
![]()
Dernier cri dans le silence : bougez, même un peu.
Respirez. Tapez un mot sur votre clavier. Ouvrez un carnet. Fermez un onglet. C’est ça, le début.
Et quand vous tomberez (vous tomberez), dites-vous que c’est normal. Même les fusées vacillent au décollage. Ce qui compte, c’est de relancer les moteurs.
Comment arrêter d’être paresseux ? Peut-être que la question est mal posée.
Essayez plutôt : Comment puis-je recommencer — doucement — à exister ?





